Dernière ligne droite. Le 9 janvier, le Grand Stade, futur antre de l’Olympique lyonnais, devrait recevoir ses premiers spectateurs. En attendant, les 1.100 ouvriers s’affairent pour terminer le chantier dans les délais. Si le toit est en passe d’être terminé, la pelouse devrait être plantée au mois de novembre.
« Nous allons installer des filaments électriques pour chauffer la pelouse toute l’année et empêcher la formation de glaces en cas de mauvais temps », détaille Patrick Iliou, directeur général adjoint d’OL Groupe, en charge du projet du stade.
La pelouse plantée dans du liège
La pelouse, elle-même, ne sera pas implantée dans du terreau mais du liège. « Cette matière permet aux racines de descendre rapidement et de rester fortement ancrées. Si bien que vous pouvez jouer au rugby deux jours avant un match de football ou installer une scène de concert, le gazon ne bougera pas », poursuit-il.
« On veut proposer un stade innovant et faire ce qui n’existe pas encore ou peu », enchaîne Jean-Michel Aulas, le président de l’Olympique lyonnais. Les vestiaires par exemple, ont été conçus de façon « révolutionnaire ».
Balnéothérapie et cryothérapie
« La pièce sera arrondie, explique Patrick Illiou. Les joueurs pourront se changer à droite et d’autres se faire soigner, dans la partie à gauche. L’entraîneur pourra se placer au milieu de façon à ce que toute l’équipe entende ses consignes. Avant, les vestiaires et les salles de soin étaient dans des pièces séparées ».
Les joueurs bénéficieront également d’une salle dédiée à la balnéothérapie où les sportifs pourront s’adonner à quelques séances de cryothérapie pour mieux récupérer, à savoir rester dans des chambres à -180 degrés.