Si les deux hommes étaient brouillés, Ghislain Anselmini était resté en contact avec l’épouse de Fabrice Fiorèse. Une relation amicale étroite ont-ils insisté, lui comme elle, en cours d’instruction. L’enquête a démontré qu’ils ont échangé pas loin de 16 807 SMS au cours des six mois précédant les faits et que leurs téléphones ont communiqué 51 fois le jour du braquage.
Ghislain Anselmini aurait été au courant du transfert d’argent grâce aux confidences de l’épouse de Fiorèse. Elle l’a démenti. Mais, Ghislain Anselmini est ainsi apparu aux yeux des enquêteurs comme le commanditaire présumé. Il l’a admis. Selon lui, c’était un simple cambriolage qui devait être commis, pas un braquage, encore moins un enlèvement. Il aurait été motivé, selon l’enquête, par son désir de vengeance. Fabrice Fiorèse aurait été à l’origine de ses ennuis judiciaires précédents à la suite de malversations au club de Marcy-l’Etoile (Rhône) où il était entraîneur. Anselmini avait, également, des problèmes d’argent. Pour Fiorèse, leur désaccord remonterait à leur passage au club de Saint-Tropez où, dirigeant, il n’avait pas été satisfait des prestations de son ami, ce qui aurait entraîné leur départ à tous les deux. Ils avaient alors coupé les ponts.