En janvier 2014, après le vote de la délibération confiant une nouvelle fois la gestion de l’eau de Lyon à Veolia, les responsables de l’Association des consommateurs d’eau du Rhône (ACER) déploraient qu’un critère « éthique » ne puisse pas être pris en compte. Aujourd’hui l’ACER, qui fait partie de la Coordination nationale des associations de consommateurs d’eau (CACE), met en avant les sommes colossales perçues pendant de nombreuses années par l’ex-Compagnie générale des eaux :
- Une surtaxe pour couvrir le l’amortissement des emprunts perçue par Veolia et non par le Grand Lyon.
- Des provisions pour des travaux non-réalisés qui auraient permis, dit-on, d’acheter les studios Universal à l’époque où était dirigé par Jean-Marie Messier.
Cette association, par la voix de son représentant Jean-Louis Linossier, soutient qu’une régie publique réduirait encore le prix de l’eau. Il met également en avant le rôle des associations qui, en faisant connaître les pratiques de Véolia et autre Suez Environnement (Lyonnaise des Eaux), limite dans certaines situations des prix prohibitifs.
A Lyon, particulièrement, la campagne menée par plusieurs associations et partis de gauche pour le passage à une régie publique explique peut-être cette baisse des prix opérée par Veolia.